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Qu'est-ce que la "psychological safety"​ et pourquoi est-ce la clé de la performance en entreprise ?

Vous vous êtes déjà tu en entreprise de peur de froisser votre boss ? De paraitre bête ? D'être remis(e) à votre place ?


Si la réponse est oui, vous faites malheureusement partie de la majorité des salariés. Selon un sondage Gallup paru en 2017, seulement 3 / 10 employés sont convaincus que leurs opinions comptent au travail. Ce qui décourage les autres de parler et de se sentir écoutés et utiles ? En général un climat de peur, même léger.


Le problème c'est que quand on travaille dans un tel environnement, personne n'est gagnant. Quand on ne sent pas en sécurité dans une équipe, on cache ses erreurs plutôt que d'en parler à voix haute, on ne partage pas ses idées et l'on prend de moins bonnes décisions. Pour résumer : on passe au quotidien à côté d'opportunités de se développer collectivement.


Alors que dans un climat de sécurité psychologique - psychological safety - on partage ses erreurs, ses doutes, ses craintes sur un projet, mais aussi toutes ses idées ou suggestions d'amélioration ! Résultat : des équipes plus heureuses mais aussi beaucoup plus innovantes et performantes. Sans compter que la psychological safety augmente la confiance en soi, encourage la diversité et - super important aujourd'hui - permet aux équipes géographiquement dispersées de mieux collaborer ! La psychological safety est clairement la clé de l'intelligence collective.


Encore une fois, le manager a un grand rôle à jouer là-dedans. En manageant par l'exemple, il peut créer ce climat de sécurité et mettre en place les bonnes conditions pour performer. Quelques pistes pour s'améliorer : avouer ses faiblesses (les managers ne sont pas des super-héros qui ont réponse à tout et c'est très bien comme ça), demander l'avis aux membres de l'équipe (même sur son propre travail), encourager le questionnement, présenter un nouveau projet comme une occasion d'apprendre...


Google n'a pas attendu pour s'y mettre. En effet le projet Aristote, mené en interne par Julia Rodovsky en 2012 a prouvé que ce n'était ni le type de personnalité, la mixité, les compétences... qui font l'efficacité d'une équipe. Mais avant tout la sécurité psychologique. Aujourd'hui, ils sensibilisent les managers et équipes à cette problématique comme le font beaucoup d'autres entreprises, notamment celles pour lesquelles l'innovation est clé.

Comment y parvenir ? C'est la question que je vais poser à mes étudiants de l'EEMI lors de mon prochain cours de management de la coopération interne basé sur la psychologie positive.


Si vous êtes intéressé par ce thème et avez des questions qui restent sans réponse, n'hésitez pas à me contacter en MP.

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